Effets secondaires de la morphine : dosage, administration sous-cutanée, interaction avec l’alcool et forme en comprimé

par adm
Effets secondaires de la morphine : dosage, administration sous-cutanée, interaction avec l'alcool et forme en comprimé

La morphine est une substance chimique dérivée de l’opium. Cette molécule alcaloïde est utilisée en médecine comme un puissant antalgique afin de soulager les douleurs. En effet, la morphine est un médicament antidouleur de pallier III, donc le principal antalgique très puissant, légal et qui se retrouve dans la catégorie des stupéfiants. Quels sont les effets secondaires de la prise de ce médicament ? Quelles sont les interactions possibles avec l’alcool ? Focus !

Comment la morphine est-elle administrée ?

La morphine comme antalgique, mais sous ordonnance contrôlée, est vendue en pharmacie sous plusieurs formes finales. En effet, dans les hôpitaux ou dans les officines, le médicament morphine est commercialisé sous forme de :

  • sulfate de morphine dans le cadre d’une administration par voie orale. Cette forme peut être à libération prolongée ou à libération immédiate ;
  • chlorhydrate de morphine lorsque l’administration du produit est sous-cutanée. Le chlorhydrate de morphine est le plus souvent utilisé dans le domaine de la santé lors des actes chirurgicaux ou pour traiter les douleurs causées par des cancers.

Comment s’effectue l’administration sous-cutanée de la morphine ?

Comment s’effectue l’administration sous-cutanée de la morphine ?

L’administration sous-cutanée de la morphine intervient le plus souvent chez l’adulte. Ce mode d’administration est utilisé pour soulager rapidement les douleurs intenses et aigües. L’injection sous-cutanée et dans certains cas s’effectue de façon fractionnée. En effet, toutes les 4 à 6 heures, une dose de morphine d’environ 5 à 10 mg est injectée au patient adulte.

L’administration sous cutanée de la morphine intervient également lorsqu’un traitement relais s’avère nécessaire. Il faut signaler que pour éviter de causer des douleurs supplémentaires, pour le bien-être de l’enfant, l’administration sous-cutanée de la morphine n’est pas recommandée.

Que retenir de la morphine en comprimés ?

Comme évoqué plus haut, pour son administration par voie orale, la morphine en comprimés peut être utilisée. Elle se présente sous plusieurs doses à savoir : le sulfate de morphine dosé à 5 mg, 10 mg, 20 mg ou 30 mg. La dose minimale pour un adulte est de 10 mg toutes les 4 heures. Chez des patients âgés, il est recommandé de commencer le traitement antidouleur par des doses plus faibles.

Plusieurs types de médicaments à base de morphine et en comprimés se bousculent sur le marché pharmaceutique. On peut énumérer :

  • la morphine en comprimé à libération immédiate : Actiskenan, Oramorph, Sevredol ;
  • l’analgésique de palier III, morphine en comprimé à libération prolongée : Moscontin, Skenan.

Quels sont les effets secondaires de la morphine ?

La morphine, comme tout médicament, provoque des effets secondaires ou indésirables. En effet, en dépit de ses bienfaits contre la douleur, la morphine peut provoquer la constipation, les vomissements et la nausée comme c’est le cas du médicament Escitalopram. Les patients sous traitement à la morphine peuvent également ressentir la détresse respiratoire, la sécheresse au niveau de la bouche et dans certains cas une dépendance à la morphine. Toutefois, selon certaines études, il est possible d’utiliser la morphine pour soulager les douleurs sans forcément ressentir les effets indésirables ci-dessus cités.

Peut-on consommer de l’alcool sous un traitement de morphine ?

De manière générale, l’association de l’alcool avec certains médicaments n’est pas recommandée. C’est le cas de certains médicaments antihistaminiques, de certains sédatifs et des antidouleurs narcotiques comme la morphine. En effet, la consommation de l’alcool lorsque vous êtes sous un traitement à base de morphine peut augmenter la baisse de la vigilance caractérisée par la somnolence. L’association de l’alcool à la morphine peut par ailleurs entraîner des troubles de la coordination, la détresse respiratoire et un état de confusion.

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